L’état de l’environnement au Québec et dans le monde est en pleine évolution et mutation.  On démontre tous les jours l’impact du dérèglement de notre environnement.  C’est pourquoi il faut intervenir, mais intervenir de façon ordonnée et intégrée.

Au cours de ma carrière professionnelle en aménagement du territoire et par la suite au sein de différents organismes, j’ai utilisé comme outil d’intervention des plans de gestion.  Cet exercice peut sembler lourd, mais il est primordial pour canaliser les énergies… Mon expérience a été positive sur plusieurs dossiers.  Cela a été le cas notamment dans la réalisation de la Route Verte au ministère des Transports, de la création d’un îlot de fraîcheur à Québec, de la gestion intégrée de l’eau du bassin versant de la rivière Bécancour, de la sauvegarde d’un lac et enfin de ma collaboration à établir un plan stratégique pour le Regroupement national des conseils régionaux en environnement (RNCREQ) et plus précisément pour le Conseil régional en environnement du Centre-du-Québec.

Dans chacun des cas, ce sont les mêmes étapes à franchir, à savoir : décrire le portrait, établir un diagnostic, identifier les enjeux et les orientations, retenir des objectifs et des cibles prioritaires accompagnés d’un plan d’action et de son échéancier de réalisation.

Il est important de préciser que ce processus de gestion doit obligatoirement être associé à une concertation et à une mobilisation des intervenants, sinon le projet est intéressant sur papier, mais difficilement réalisable sur le terrain.

Enfin, ce vaste processus doit être validé périodiquement par des indicateurs qui permettent de mesurer le progrès et les résultats escomptés. Nous sommes portés à sous-estimer les indicateurs de résultats pour valider si nos objectifs initiaux sont atteints et aussi apporter des correctifs appropriés pour la suite des choses.

La qualité de l’environnement est primordiale à notre survie.  Il est donc essentiel de la protéger adéquatement en utilisant notamment des outils de gestion performants.

 

Gilles Brochu
Président du CRECQ