Journée immersive : Les milieux humides et la connectivité démystifiés
25 septembre 2024
9 h 00 à 16 h 30
Nature-Avenir en renfort pour la conservation des milieux naturels d’intérêt
Qu’est-ce qu’un milieu humide?
Au Québec, les milieux humides occupent environ 10% du territoire, soit plus ou moins 17 millions d’hectares. Ce sont des écosystèmes qui se forment lorsque des sites sont saturés d’eau ou inondés pendant une période suffisamment longue pour influencer les composantes du sol et de la végétation, créant ainsi un environnement où co-existent milieu terrestre et milieu aquatique. On retrouve 4 grands types de milieux humides qui se distinguent par leurs caractéristiques hydrologiques, leur sol et leur végétation: les marais, les étangs, les marécages et les tourbières.
En plus d’abriter une multitude d’espèces animales et végétales, dont plusieurs étant reconnues comme menacées ou vulnérables, les milieux humides jouent un rôle important dans notre capacité à faire face aux impacts des changements climatiques. Le bon fonctionnement de ce type d’écosystème permet, entre autres, l’atténuation de l’érosion et des inondations, la régulation de la température et la séquestration du carbone.
Les milieux humides constituent l’un des types d’écosystèmes les plus productifs de la planète, mais aussi l’un des plus menacés. Face à leur importance cruciale pour l’environnement, il est nécessaire de mettre en place des solutions afin d’assurer leur protection.
Nature-Avenir, un acteur clé dans la conservation des milieux humides du Centre-du-Québec
Divers organismes de conservation œuvrent sur le territoire québécois afin d’offrir différentes approches pour protéger nos milieux humides. Assurant la conservation des milieux naturels d’intérêt au Centre-du-Québec, l’organisme de conservation Nature-Avenir a pour objectif de préserver ces milieux par leur protection, leur mise en valeur et leur restauration. Son territoire d’action s’étend sur l’ensemble du Centre-du-Québec et déborde quelque peu en Montérégie, en Estrie, et en Chaudière-Appalaches, s’étendant des rives du fleuve Saint-Laurent au sommet des montagnes des Appalaches.
Nature-Avenir est un des principaux piliers impliqués dans la protection des terres privées au Centre-du-Québec et collabore avec différents partenaires régionaux pour la sauvegarde et l’intendance des milieux naturels à perpétuité. L’organisme est activement présent pour soutenir et accompagner les municipalités et les propriétaires privés qui souhaitent participer à l’effort de conservation par la réalisation de projets de conservation volontaire.
La conservation volontaire comme approche de gestion et de protection du territoire
La conservation volontaire est un processus par lequel la prise en charge de la protection du patrimoine naturel est effectuée par le propriétaire foncier d’un terrain à haute valeur écologique en faveur de la collectivité. Cette option de conservation peut prendre différentes formes (don ou vente de terrain, servitude de conservation, réserve naturelle, etc.) selon les objectifs poursuivis.
La conservation volontaire est l’occasion d’opter pour une initiative permettant de préserver les services écologiques rendus par les milieux naturels, de protéger la biodiversité et de participer à l’amélioration du réseau d’aires protégées du Québec.
L’avenir des milieux humides et hydriques sur le territoire des municipalités
Considérant que la conservation des milieux naturels est un projet collectif qui nécessite une réflexion dans notre planification de l’aménagement du territoire, les municipalités sont de véritables vecteurs de changement.
Avec la mise en œuvre des plans régionaux des milieux humides et hydriques (PRMHH) dans les prochaines années et dans le but d’assurer le déploiement des actions découlant de ceux-ci, Nature-Avenir est un acteur nécessaire et présent pour soutenir les instances municipales et collaborer avec les partenaires régionaux.
En répondant au besoin régional en matière de conservation des milieux naturels, Nature-Avenir représente un allié primordial afin d’intégrer la conservation des milieux humides et hydriques à la planification de l’aménagement du territoire, en favorisant un développement durable et structurant.
Karine Labelle
Directrice à la conservation légale, Nature-Avenir
Soutenu dans la rédaction de l’Édito par Laurie Beauchemin
Nature-Avenir acquiert un milieu à haute valeur écologique dans la municipalité d’Irlande
L’organisme de conservation, Nature-Avenir, a réalisé l’acquisition au printemps dernier d’un complexe de milieux humides qui appartenait à la société Sarao Producteur Acéricole inc. De près de 35 hectares, la propriété se situe dans la municipalité d’Irlande en amont du lac William.
En plus de contribuer à la filtration des sédiments et de l’eau du bassin versant du lac William, ce projet permet d’assurer la conservation perpétuelle des composantes naturelles de la propriété. La préservation des milieux naturels bénéficie notamment aux espèces aquatiques, en plus d’augmenter la résilience aux changements climatiques et de protéger la biodiversité.
Cette transaction a été possible grâce à la précieuse contribution de l’organisme Nature-Action Québec par l’entremise du Fonds de la nature du Canada et de son initiative DÉFI d’Environnement et Changement climatique Canada. L’organisme Canards Illimités Canada (CIC) a également soutenu l’acquisition grâce à un don testamentaire de madame Louise Gendron, qui avait à cœur la conservation des milieux humides pour les générations futures. CIC détient aussi une servitude de conservation pour assurer avec Nature-Avenir la protection à perpétuité de la propriété.
« La conservation de ce secteur a été jugée prioritaire pour la protection de milieux humides représentatifs de la région de Chaudière-Appalaches, soutenu par le Plan de conservation des aires naturelles du territoire de Nature-Avenir. Le partenariat développé avec les intervenants locaux permettra d’assurer l’intégrité et la mise en valeur de ces richesses écologiques, tout en offrant une vitrine de conservation à la population », mentionne Karine Labelle, directrice à la conservation légale de l’organisme Nature-Avenir.
« Je remercie Nature-Avenir, Nature-Action Québec et ses partenaires pour leur engagement et leurs efforts remarquables à l’égard de la conservation d’écosystèmes sains et résilients. Ensemble, nous agissons en vue d’atteindre notre objectif de conserver 30 p. 100 des terres et des océans au Canada d’ici 2030. » – L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique.
« Canards Illimités Canada est heureux de collaborer pour protéger ce site exceptionnel. Cette acquisition s’ajoute à nos efforts de conservation dans la municipalité d’Irlande, dont la réserve naturelle du Pont-à-Chevilles. En plus d’offrir des services écologiques inestimables, cette mosaïque de milieux humides et d’écosystèmes aquatiques et forestiers abrite des habitats précieux pour la faune, que nous sommes fiers de préserver », déclare Mélanie Deslongchamps, directrice des opérations provinciales pour le Québec chez Canards Illimités Canada.
« Il s’agit d’une première association avec Nature-Avenir et nous souhaitons poursuivre cette collaboration dans le futur. Le projet, en partenariat avec Canards Illimités, Nature-Action Québec et Nature-Avenir représente toute l’importance de se soutenir entre organismes de conservation et nous en avons la preuve avec cette belle réalisation pour la protection du lac William », Romy Bazo, Directrice Conservation chez Nature-Action Québec.
Rappelons que Nature-Avenir est un organisme ayant comme mandat d’assurer la conservation des milieux naturels présents sur son territoire d’action. L’organisme détient à ce jour près de 500 hectares de territoire en conservation et de nombreuses ententes de protection légale assurant la protection, la mise en valeur et la restauration de ces milieux naturels d’intérêt.
Le Fonds de la nature du Canada d’Environnement et Changement climatique Canada favorise la protection de la biodiversité du Canada par la création d’aires protégées et de conservation ainsi qu’au moyen d’initiatives qui contribuent au rétablissement des espèces en péril. Le Fonds s’adresse aux organismes sans but lucratif et aux organisations autochtones, aux provinces et aux territoires et à d’autres intervenants.
Depuis plus de 37 ans, Nature-Action Québec, un organisme à but non lucratif, a pour mission de guider les personnes et les organisations dans l’application de meilleures pratiques environnementales. L’organisme œuvre avec les municipalités, les entreprises, les organismes communautaires et les citoyens à la réalisation de projets concrets contribuant à améliorer l’environnement, la santé, le bien-être et la qualité de vie de la population québécoise.
Canards Illimités Canada (CIC) est le chef de file de la conservation des terres humides. Organisme de bienfaisance enregistré, CIC s’associe au gouvernement, à l’industrie, aux organismes sans but lucratif, aux peuples autochtones et aux propriétaires fonciers pour conserver les terres humides qui sont essentielles à la sauvagine, à la faune et à l’environnement. Pour en savoir plus sur les solutions et services environnementaux innovants de CIC, visitez le site www.canards.ca.
Le glanage : récolter pour la santé et pour l’environnement
Le glanage de fonds de champs est une initiative qui permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées aux pertes alimentaires, tout en facilitant l’accès à des produits frais et locaux pour des bénévoles. Cette pratique lutte efficacement contre le gaspillage alimentaire en offrant une seconde vie à des aliments qui auraient autrement été perdus. Au Canada, environ « 13 % des fruits et légumes […] ne sont pas récoltés ou sont jetés après la récolte » (Environnement et Changement climatique Canada, 2019). Plusieurs facteurs contribuent à ces surplus, notamment le manque de rentabilité, la pénurie de main-d’œuvre ou encore l’imprévisibilité des conditions climatiques.
Les initiatives de glanage mobilisent des bénévoles et des entreprises bioalimentaires pour organiser la récolte de fruits et légumes destinés à rester aux champs. Au Québec, ces initiatives fonctionnent souvent selon un principe de partage équitable : un tiers des produits reste à l’entreprise agricole, un tiers va aux bénévoles et un autre tiers est distribué à des organismes d’aide alimentaire.
Le glanage favorise un meilleur accès économique à une alimentation saine pour les bénévoles, en plus de contribuer à la réduction des émissions de GES causées par le gaspillage alimentaire. Il est estimé que, si le gaspillage alimentaire mondial était un pays, il serait le troisième plus grand émetteur de GES, juste derrière les États-Unis et la Chine (FAO, 2013). Le glanage est une solution innovante soutenue par la Table intersectorielle régionale en saines habitudes de vie (TIR-SHV) du Centre-du-Québec. Cette pratique bénéfique pour toutes les parties prenantes permet de réfléchir à long terme à l’accès à l’alimentation dans la région et favorise la création de liens entre acteurs du système alimentaire tout en contribuant à la lutte contre les changements climatiques.
Le gaspillage alimentaire n’est pas la seule problématique à l’intersection des saines habitudes de vie et de la lutte contre les changements climatiques. Des enjeux tels que la mobilité durable et l’accès à une saine alimentation nécessitent des actions concertées, tant des secteurs de la santé que de l’environnement. La TIR-SHV repose sur la concertation et l’intersectorialité, réunissant des organisations ayant des objectifs communs, mais abordés sous des angles différents. Ce travail collaboratif renforce l’accès à une alimentation saine et à un mode de vie actif, en misant sur des actions complémentaires.
La mission de la TIR-SHV du Centre-du-Québec est de créer des environnements favorables aux saines habitudes de vie, où ces choix deviennent accessibles et simples pour la population. Travailler sur des systèmes alimentaires durables à travers un réseau de collaboration territorial permet de renforcer la santé environnementale, économique et sociale de la collectivité (Vivre en Ville, 2014). Des initiatives comme le glanage, les groupes d’achat et les forêts nourricières illustrent bien ce type de gouvernance alimentaire territoriale, axée sur les besoins locaux et la durabilité. D’ailleurs, une étude récente réalisée dans le cadre d’un projet de recherche sur les systèmes alimentaires territorialisés (SAT) en Mauricie recense les stratégies d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques pouvant être mobilisées par les SAT (Kamgang et coll. 2024).
En somme, la mise en place d’environnements favorables aux saines habitudes de vie, par la mise en place d’initiatives comme le glanage, bénéficie à tous et contribue à la lutte contre les changements climatiques.
Mélissa Guillette et Catherine Villeneuve
Table intersectorielle régionale en saines habitudes de vie (TIR-SHV) du Centre-du-Québec
Sources :
- Environnement et Changement climatique Canada. (2019). Bilan des activités : réduire la perte et le gaspillage alimentaire au Canada. [En ligne] https://www.canada.ca/fr/environnement-changement-climatique/services/gestion-reduction-dechets/perte-gaspillage-alimentaire/bilan.html#toc2
- FAO. (2013). Food wastage footprint, impacts on natural resources. Rapport sommaire, Natural Resources Management and Environment Department, Food and Agriculture Organisation. [En ligne] https://www.fao.org/4/i3347e/i3347e.pdf
- Kamgang et coll. (2024). Naviguer face aux changements climatiques : une recension des écrits sur les stratégies d’atténuation et d’adaptation à mobiliser par les systèmes alimentaires territoriaux. Rapport de recherche, Faculté des sciences infirmières, Université Laval. Conclusion : Étude du projet COSAM sur atténuation des changements climatiques. [En ligne] https://www.fsi.ulaval.ca/sites/default/files/documents/laurence-guillaumie/changements_climatiques_brochure17.pdf
- Vivre en Ville. (2014). Villes nourricières. Mettre l’alimentation au cœur des collectivités. 141 p. (coll. Outiller le Québec ; 6) [www.vivreenville.org]
La protection de la ressource eau au cœur de la mission des OBV
COPERNIC, en plus d’être le nom de famille d’un scientifique de renommé international qui a développé et défendu la théorie de l’héliocentrisme (merci Wikipédia!), c’est aussi l’acronyme d’un organisme bien chez nous, professionnel, dynamique, impliqué. COPERNIC est l’organisme de bassin versant (OBV) de la rivière Nicolet. Pourquoi avoir créé un OBV pour la rivière Nicolet ? Car elle est un des tributaires d’importance du fleuve Saint-Laurent et qu’elle est considérée comme patrimoine naturel par plusieurs communautés. Saviez-vous que la rivière Nicolet draine l’eau de près de la moitié du Centre-du-Québec? En effet, on retrouve trois bassins versants d’importance dans la région, soit celui de la rivière Nicolet, de la rivière Bécancour et de la rivière Saint-François.
Depuis 2002, COPERNIC et ses partenaires développent des projets de suivi de la qualité de l’eau, de suivi de la quantité d’eau, de restauration des milieux aquatiques, de sensibilisation à la protection de l’eau et des milieux naturels, de délimitation des milieux humides et des zones inondables, de réduction de l’érosion, de partage de connaissances avec les chercheurs·euses et les élus municipaux.
Les OBV sont composés d’une équipe multidisciplinaire de professionnels (biologistes, techniciens, géographes, gestionnaire de l’environnement, aménagiste, et plus encore), qui offre des services en environnement et en gestion des milieux humides et hydriques à ses partenaires, comme les municipalités, les MRC, les ministères, les entreprises, les OBNL, etc.
2024 est une année charnière pour les OBV : c’est le début du chantier 2024-2034 de réalisation de projets en lien au nouveau Plan directeur de l’Eau. En effet, chaque OBV rédige un PDE, soit une planification stratégique des objectifs de restauration, de conservation et d’utilisation durable de la ressource en eau. Tous les OBV ont rédigé une version améliorée de leur PDE et débute, avec leurs partenaires, la réalisation de projets rattachée aux problématiques prioritaires. Rappelons celles du bassin versant de la rivière Nicolet :
– Destruction et/ou dégradation de la qualité des milieux humides et hydriques ;
– Étiage sévère ;
– Inondation de zones avec enjeux ;
– Mauvaise qualité de l’eau ;
– Gestion des sols et des eaux de ruissellement ;
– Déficience dans la diffusion de données et de l’accès à la ressource eau.
Ces priorités sont en adéquation avec celle du nouveau Plan national de l’eau (PNE), découlant de la stratégie québécoise de l’eau. En effet, les orientations du PNE, déterminé à la suite des travaux de cocréation du forum d’action sur l’eau. Ainsi, COPERNIC et ses partenaires seront en mesure d’atteindre ses objectifs en matière de gestion intégrée de l’eau grâce notamment à l’appui du gouvernement provincial, mais également au gouvernement fédéral et aux municipalités.
Quelques statistiques sur la rivière Nicolet en rafale :
– son débit pouvant passer de 6 m³/seconde à près de 300 m³/seconde en moins de 24 heures ;
– elle coule sur plus de 175 km ;
– elle abrite plus de 70 espèces de poissons ;
– elle alimente en eau potable plus de 30 000 personnes ;
– contrairement à la majorité des tributaires du fleuve, son premier obstacle infranchissable est situé très loin en amont, soit à environ 70 km de l’embouchure.
Si vous avez à cœur la protection de l’eau et son utilisation durable, appuyez votre OBV local, soit en adhérant à sa mission par le membrariat, ou en collaborant avec son équipe dans la mise en œuvre de projet, comme la restauration des lacs et cours d’eau. Les OBV sont là pour accompagner les acteurs de l’eau!
Rémi Magnan Gaudreau
Directeur général de COPERNIC
Le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ) vous invite à participer au rallye urbain de Bécancour qui aura lieu ce dimanche 29 septembre 2024. Ce rallye de 10,6 km, accessible pour toute la famille, vous fera découvrir la région à vélo en vous invitant à cumuler des points pour courir la chance de gagner de nombreux prix, dont un vélo à assistance électrique!
« Pour participer, vous devez simplement former une équipe de 2 à 5 personnes et vous inscrire en ligne au crecq.qc.ca/rallye-urbain au coût de 10,00$ par équipe. Vous devez aussi avoir accès à un vélo et un téléphone cellulaire afin de lire les différents codes QR qui vous mèneront aux énigmes. Les participants sont invités à nous rejoindre au Quai en fête dès 9 h 30, pour recevoir leur enveloppe de jeu, une collation santé, un smoothie et leur première énigme. Avant le départ, les équipes pourront profiter du site d’animation qui inclut, entre autres, de la musique, des jeux, du maquillage pour enfant et des kiosques », indique Arianne Lefebvre, chargée de projet au CRECQ.
Mentionnons que ce rallye est le dernier de la série des rallyes urbains que le CRECQ a organisé durant tout l’été dans le but de faire redécouvrir les villes centricoises en mode déplacement durable.
Le projet de Rallye urbain de Bécancour est rendu possible grâce au soutien de ses partenaires, dont Desjardins, Loisir Sport Centre-du-Québec, la campagne Ici on déplace de l’air, ainsi que la Ville de Bécancour.
Ce projet est réalisé grâce au soutien financier du gouvernement du Québec dans le cadre du Programme d’aide financière aux activités de sensibilisation à la mobilité durable – MobilisActions.
Un pas historique pour la modernisation de l’aménagement du territoire au Québec
Une étape importante vient d’être franchie pour la modernisation du cadre en aménagement du territoire au Québec avec le dévoilement des nouvelles orientations gouvernementales en aménagement du territoire (OGAT). En vigueur depuis 30 ans, ces dernières ont été revues pour mieux prendre en compte les enjeux d’actualité et les particularités territoriales de chacune des régions du Québec.
En effet, la publication des nouvelles OGAT est l’une des mesures stratégiques du plan de mise en œuvre 2023-2027 de la Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire, publiés respectivement en juin 2023 et en juin 2022.
Les nouvelles OGAT, qui entreront en vigueur le 1er décembre 2024, auront des effets concrets positifs pour la population sur plusieurs aspects, comme la qualité des milieux de vie, le transport, la mobilité durable, l’adaptation aux changements climatiques, la gestion des ressources en eau ainsi que la protection des milieux naturels et agricoles.
Ces OGAT se déclinent en 9 orientations comprenant 22 objectifs que les municipalités régionales de comté (MRC) devront intégrer dans leur schéma d’aménagement et de développement. Afin de prendre en compte les spécificités des municipalités, les OGAT sont adaptées en fonction de la croissance observée dans six groupes de MRC.
L’adoption des nouvelles OGAT marque aussi la mise en œuvre du volet régional et métropolitain du système de monitorage en aménagement du territoire. Ce système permettra, à l’aide d’indicateurs et de cibles, de mesurer l’efficacité de la planification partout au Québec. Ce sont les MRC et les communautés métropolitaines qui définiront leurs cibles, en collaboration avec le gouvernement.
Rappelons que de nombreuses consultations ont été tenues auprès du milieu municipal, de la société civile, de la population et de représentantes et représentants des Premières Nations lors de l’élaboration des nouvelles OGAT.
Soutien au milieu municipal
Une somme de 43,7 millions de dollars permettra au gouvernement du Québec d’appuyer le milieu municipal dans la foulée des changements qui s’opèrent actuellement en aménagement du territoire; de cette enveloppe, 21 millions sont rendus disponibles en soutien direct aux MRC pour intégrer les nouvelles OGAT dans leurs documents de planification.
À cette aide financière s’ajoutent plusieurs actions visant à soutenir l’ensemble des MRC, dont un accompagnement bonifié du milieu par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation et une série de publications qui seront rendues disponibles au cours des prochains mois. Enfin, des séances d’information pour les élues et élus municipaux de même que pour les professionnelles et professionnels de l’aménagement auront lieu dès l’automne prochain.
Le Réseau national d’observatoires de l’aménagement et du développement durables des territoires, annoncé en 2023, pourra quant à lui appuyer les MRC dans le déploiement du système de monitorage en aménagement du territoire.
Pascal Beaulieu
Conseiller en aménagement du territoire | Urbaniste
Direction régionale du Centre-du-Québec
Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation
Ce samedi 14 septembre 2024 aura lieu le rallye urbain de Drummondville où les citoyens et touristes de la région sont invités à s’inscrire en équipe de 2 à 5 personnes, afin de découvrir Drummondville à vélo sur un trajet qui se dévoile d’une énigme à l’autre. Organisé par le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ), ce rallye de 21,4 km accessible pour toute la famille vous permettra de cumuler des points pour courir la chance de gagner de nombreux prix, dont un vélo à assistance électrique!
« Pour participer, vous devez simplement former une équipe et vous inscrire en ligne au crecq.qc.ca/rallye-urbain au coût de 10,00$ par équipe. Ensuite, rejoignez-nous au Parc Woodyatt ce samedi, dès 9 h 30, pour recevoir votre enveloppe de jeu, une collation santé, un smoothie et votre première énigme. Finalement, c’est toute la population qui est invitée à venir profiter gratuitement du site qui sera animé en avant-midi avec de la musique, des essais routiers de vélo à assistance électrique, du maquillage pour enfant et des kiosques », indique Arianne Lefebvre, chargée de projet au CRECQ.
Notez que pour participer au rallye, vous devez avoir accès à un vélo et un téléphone cellulaire qui vous permettra de scanner les différents codes QR qui vous mèneront aux énigmes. De plus, il n’est pas obligatoire de compléter l’entièreté du trajet pour accumuler des points et être admissible aux tirages.
Le projet de Rallye urbain de Drummondville est rendu possible grâce au soutien de ses partenaires, dont Desjardins, Loisir Sport Centre-du-Québec, la campagne Ici on déplace de l’air, ainsi que la Ville de Drummondville.
Mentionnons que ce rallye est le 4e d’une série de cinq qui ont lieu un peu partout au Centre-du-Québec cet été. Le prochain et dernier rallye de l’été 2024 se tiendra à Bécancour le 29 septembre prochain.
Ce projet est réalisé grâce au soutien financier du gouvernement du Québec dans le cadre du Programme d’aide financière aux activités de sensibilisation à la mobilité durable – MobilisActions.
Prix membre CRECQ : 30,00$
Prix non-membre CRECQ : 40,00$
Sous le thème des milieux humides, le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ) vous invite à prendre part à cette tournée des différents milieux humides drummondvillois où des expert(e)s seront sur place pour répondre à toutes vos questions.
Notez que le transport sera assuré par autobus. Le point de rassemblement pour le départ sera situé au Centre sportif Girardin de Drummondville. L’inscription est obligatoire et des frais de participation sont exigés. Le repas du midi sera fourni aux participants.
PROGRAMMATION
CONFÉRENCIERS / CONFÉRENCIÈRES
Le projet Connectivité s’inscrit dans l’Initiative québécoise Corridors écologiques (IQCÉ) lancée par Conservation de la nature Canada et menée par 10 organismes et leurs nombreux partenaires. L’IQCÉ propose une approche collective de l’aménagement du territoire afin d’accélérer la conservation de milieux naturels connectés par des corridors écologiques dans le sud du Québec.
Ce projet a été réalisé grâce au projet Accélérer la conservation dans le sud du Québec (ACSQ), un accord de cofinancement établi entre le gouvernement du Québec et Conservation de la nature Canada et dont bénéficient les organismes de conservation du Québec. Le gouvernement du Québec y a investi 144 millions de dollars sur cinq ans dédié à la protection et la conservation des milieux naturels d’intérêt écologique en terre privée.
Le projet Conservation des noyaux d’intérêt du Centre-du-Québec est réalisé avec l’appui financier du Gouvernement du Canada.
Le dimanche 8 septembre prochain aura lieu le rallye urbain à vélo de Victoriaville, organisé par le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ). Cette troisième édition d’une série de cinq rallyes parcourant le Centre-du-Québec cet été vous fera redécouvrir la ville grâce à un parcours de 15,2 km parsemé de jeux d’énigmes et de défis.
« Les participants inscrits au rallye sont invités à se présenter à la Vélogare du Grand Tronc entre 9h30 et 10h30 pour recevoir leur enveloppe de jeu, leur smoothie et leur collation santé. Ils pourront d’ailleurs profiter des activités offertes pour toute la famille : maquillages, ateliers artistiques, parcours de cyclisme éducatif Cyclomini, essais routiers de vélos à assistance électrique, kiosques, et bien plus. À la suite du rappel des consignes, le grand départ aura lieu à 11h00. Des prix de tirage seront remis à la fin du rallye, à la Vélogare, où seront attendues les équipes à 15h00. », indique Arianne Lefebvre, chargée de projet au CRECQ.
Rappelons que la participation au rallye vous donne une chance de remporter un des prix de tirage, dont un vélo à assistance électrique. L’inscription se fait en ligne au www.crecq.qc.ca/rallye-urbain au coût de 10.00 $ par équipe, composée de 2 à 5 personnes. Pour participer, vous devez avoir en main votre vélo et un téléphone cellulaire afin de déchiffrer les énigmes qui seront sur votre parcours. Notez qu’il sera possible d’emprunter sans frais des vélos à la Vélogare ou encore, de louer des vélos à assistance électrique au coût de 40.00 $.
Le projet de Rallye urbain est rendu possible grâce au soutien de ses partenaires, dont Desjardins, Loisir Sport Centre-du-Québec, la campagne Ici on déplace de l’air, ainsi que la Ville de Victoriaville.
Ce projet est réalisé grâce au soutien financier du gouvernement du Québec dans le cadre du Programme d’aide financière aux activités de sensibilisation à la mobilité durable – MobilisActions.
Trouver des indices, résoudre des énigmes et accumuler des points!
Le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ) a offert, durant l’été 2024, 5 rallyes urbains à vélo à travers les 5 grandes villes du Centre-du-Québec.
Inscription
Nicolet
Parc des loisirs
27 juillet 2024
Plessisville
Parc de la rivière Bourbon
11 août 2024
Victoriaville
Vélogare du Grand Tronc
8 septembre 2024
Drummondville
Parc Woodyatt
14 septembre 2024
Bécancour
Quai en fête
29 septembre 2024
Prix à gagner
Un vélo à assistance électrique et plusieurs autres prix!
Comment?
1 – Formez une équipe de 2 à 5 personnes ;
2 – Inscrivez votre équipe (10$ par équipe) ;
3 – Apportez votre vélo pour sillonner la ville afin d’accumuler des points en équipe et participez aux diverses activités proposées!
Pourquoi?
Pour découvrir le plaisir de se déplacer à vélo, pour découvrir des attraits locaux, pour s’amuser en équipe et pour courir la chance de remporter des prix!
Parcours
Nicolet : 18,5 km ; Plessisville : 8,8 km ; Victoriaville : 15,2 km ; Drummondville : 21,4 km ; Bécancour : 10,6 km
NOTEZ QU’IL N’EST PAS OBLIGATOIRE DE COMPLÉTER 100% DU RALLYE POUR PARTICIPER. Les équipes peuvent revenir au point de rassemblement en tout temps, même si les énigmes n’ont pas toutes été trouvées. Il est possible d’accumuler des points autrement.
Météo
Le rallye aura lieu beau temps, mauvais temps. En cas de fortes pluies, les équipes seront invitées à faire le rallye en covoiturage. Portez des vêtements adaptés à la météo! Plusieurs tronçons doivent être parcourus à pied.
Sondage aux participants
Vous avez participé à un ou plusieurs rallyes?
Merci de prendre deux minutes pour aider le CRECQ à identifier les impacts du rallye, vos habitudes de déplacement et votre satisfaction en lien avec les options de mobilité durable disponibles sur votre territoire.