(Liste de villes à venir)

Pratico-vélo est dans les régions de Drummond et de L’Érable cet été!

Le CRECQ a fait l’acquisition de vélos à assistance électrique (traditionnels ou cargos) et souhaite les prêter gratuitement à la population pour une période de 3 mois, avec un accompagnement personnalisé sous une formule clé en main.

Vous souhaitez intégrer le transport actif dans votre quotidien? Cette initiative vise à sensibiliser les familles, les travailleurs et les entreprises du Centre-du-Québec aux transports actifs, et à leur faire découvrir une alternative pratique et durable pour leurs déplacements quotidiens.

Le programme s’adresse à quatre publics différents :

Vélo de Courtoisie s’adresse aux concessionnaires et ateliers de mécanique automobiles du Centre-du-Québec. 24 à 32 garages pourront pourront bénéficier gratuitement de 3 vélos à assistance électrique, pendant 3 mois, qui seront à la disposition de leur clientèle en tant que véhicules de courtoisie.

Pourquoi participer?

  • Offrir une alternative écoresponsable et active à vos clients
  • Bénéficier d’une visibilité gratuite pour votre entreprise
  • L’utilisation des vélos électriques est de plus en plus populaire

Vélo Boulot s’adresse aux entreprises du Centre-du-Québec. 8 entreprises de la région pourront bénéficier gratuitement de 4 vélos à assistance électrique (VAÉ), pendant 3 mois, qui seront à la disposition de leur employés en tant que service de vélo-partage au sein de employés d’une entreprise.

Pourquoi participer?

  • Offrir à vos employé.es d’expérimenter leur trajet domicile-travail en transport actif
  • Bénéficier d’une visibilité gratuite pour votre entreprise
  • L’utilisation des vélos électriques est de plus en plus populaire

Vélo-Famille s’adresse aux familles du Centre-du-Québec. 24 familles de la région pourront bénéficier gratuitement d’un vélo-cargo à assistance électrique (chargement avant ou arrière), pendant 3 mois, avec la possibilité de partager le vélo avec d’autres familles au sein d’une communauté privée.

Pourquoi participer?

  • Idéal pour les courts et longs trajets
  • Évite le traffic
  • Idéal pour insérer une activité physique dans votre quotidien
  • Une belle manière de réduire son empreinte écologique!

Cargo-Livré s’adresse aux entreprises qui font de la livraison locale au Centre-du-Québec. 24 entreprises pourront bénéficier gratuitement d’un vélo à assistance électrique, pendant 3 mois pour offrir un service de livraison actif pour ses employés et écoresponsable.

Pourquoi participer?

  • Service de livraison active zéro émission
  • Ajoute de la valeur à votre entreprise aux yeux de vos clients
  • L’utilisation des vélos électriques est de plus en plus populaire

Contactez-nous dès aujourd’hui si vous souhaitez faire partie de l’expérience!

Offre d’emploi – Étudiant.es d’été en écologie et environnement
2 poste offerts

Description du poste : Le CRECQ est à la recherche de deux étudiant.es pour caractériser les bandes riveraines et participer aux efforts de plantation en milieu agricole. Les étudiant.es travailleront en équipe sur le terrain du mois de mai à août 2025. Les étudiant.es doivent aimer travailler dehors en toute condition, car la majeure partie du travail se fera à l’extérieur.

Responsabilités :
– Caractériser les bandes riveraines et les cours d’eau de la MRC de Drummond (250 km). Sur le terrain, les étudiants fera la prise de note, la localisation par point GPS et la prise de photos des observations. Par la suite, il entrera dans une banque de données externe les résultats de caractérisation. En amont des caractérisations, le oula stagiaire sera appelé à planifier son trajet et ses inventaires.
– Participer à des aménagements agricoles : plantation de bandes riveraines élargies, gestion du matériel terrain et participer à la rédaction de rapport.

Exigences :
– Posséder une voiture;
– Être en bonne forme physique;
– Capacité d’apprentissage rapide;
– Capacité de travailler en équipe;
– Autonomie;
– Études en écologie, en environnement ou un domaine connexe;
– Connaissance sur les problématiques riveraines;
– Connaissance dans l’utilisation d’un GPS et logiciel géomatique;
– Les connaissances concernant les espèces végétales exotiques envahissantes seront considérées comme un atout.

Conditions de travail :

– Salaire : entre 20$ et 23$ selon le niveau d’étude et les compétences;
– Horaire : 30 heures par semaine, du lundi au jeudi, de 8h à 17h;
Horaire sujet à changements selon les conditions météorologiques et les projets en cours.

Veuillez transmettre votre C.V. à info@crecq.qc.ca. L’entrée en poste est prévu pour le 6 mai 2025. Seuls les candidats retenus seront contactés.

2e édition
Symposium sur la migration assistée des arbres dans un contexte de changements climatiques

Mercredi 23 avril 2025 de 9 h 00 à 11 h 30
En ligne – GRATUIT

Le Centre d’étude de la forêt (CEF-ULaval) et le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ) organisent virtuellement, le 23 avril 2025, la 2e édition du Symposium sur la migration assistée des arbres dans un contexte de changements climatiques. Cet événement gratuit s’inscrit dans le cadre d’un projet soutenu par le programme Engagement du Fonds de recherche du Québec (FRQ) et vise à démystifier la migration assistée par la tenue de trois conférences thématiques, suivi d’une période de discussion autour des bénéfices et des désavantages d’une telle approche dans un contexte de changements climatiques.

ENGAGEMENT est un programme de sciences participatives qui permet aux citoyens et citoyennes de proposer une idée de recherche et de la réaliser en étroite collaboration avec un chercheur ou une chercheuse. C’est ainsi que M. Carl Plante a proposé à Mme Alison Munson une étude sur la migration assistée.

Nous invitons les professionnels du milieu forestier et de la conservation et toutes autres organisations intéressées à se joindre à nous pour cette journée.

Cet événement a été rendu possible grâce à l’appui financier du gouvernement du Québec.

7 avril 2025 – Sous le soleil brûlant : vulnérabilité et exposition aux vagues de chaleur 

Quand on pense au Canada, la première chose qui nous vient en tête n’est certainement pas la chaleur accablante. Pourtant, alors que le climat mondial continue de changer, les évènements météorologiques extrêmes deviennent de plus en plus fréquents, plus longs et plus intenses un peu partout au pays et parmi ceux-ci; les vagues de chaleur [1]. Dans plusieurs régions canadiennes, où les étés sont déjà chauds, la fréquence croissante et la sévérité des vagues de chaleur posent un défi sérieux sur la santé de la population, alors que la chaleur accablante est associée à une augmentation de la mortalité et de nombreux problèmes de santé [2-3].  

Qui sont les populations les plus vulnérables?  

Bien que les températures élevées affectent la majorité des gens, la vulnérabilité de la population fluctue au fil du temps et de l’emplacement, ce qui entraîne un risque accru pour certains groupes. On pense ici notamment aux personnes âgées, aux jeunes enfants, aux personnes souffrant de maladies chroniques, aux personnes travaillant à l’extérieur et aux personnes vivant seules ou en situation de précarité. Bien entendu, les impacts des vagues de chaleur sur la santé et le bien-être des populations dépendent en grande partie de la capacité des individus à accéder à des ressources, notamment un logement adéquat et à la qualité de leur filet social. Il ne faut donc pas hésiter à vérifier que nos proches et voisins les plus vulnérables se portent bien lors des journées très chaudes. 

Qu’est-ce qui exacerbe la problématique des vagues des chaleur? 

En milieu urbain, le phénomène des îlots de chaleur aggrave la situation, alors que la différence de température que l’on peut observer entre certains secteurs de la ville comme les aires de stationnement asphaltées et les milieux naturels en périphérie peut atteindre plusieurs degrés Celsius lors d’une vague de chaleur [4]. C’est problématique puisqu’en 2021 c’est près du trois quarts de la population qui vivait dans l’un des grands centres urbains du Canada [5]. 

Parallèlement, la population est vieillissante au pays. Selon les dernières données du recensement de 2021, la proportion de la population canadienne âgée de 65 ans et plus était d’environ 18,1% et cette proportion devrait continuer d’augmenter dans les prochaines années pour atteindre près de 25% d’ici 2031 [6]. Les personnes âgées sont plus sensibles en raison de leur capacité réduite à réguler leur température corporelle et de leur état de santé généralement plus fragile.  

Finalement, le climat va continuer de se réchauffer au cours des prochaines années, alors que d’ici 2050, pour certaines régions du pays, le nombre de jours où la température atteindra 30°C ou plus pourrait doubler [7]. 

Vulnérabilité des écosystèmes naturels 

La chaleur accablante ne se contente pas de menacer la santé humaine, mais elle exerce également une pression sur les écosystèmes fragiles. Les températures élevées peuvent intensifier la sécheresse en augmentant l’évaporation de l’eau. Ces conditions favorisent également la propagation des feux de forêt, impactant la qualité de l’air, ce qui, combiné aux vagues de chaleur, a des effets délétères sur les humains [8]. 

Peut-on agir face aux vagues de chaleur? 

Face à l’augmentation de la fréquence, de l’intensité et de la durée des vagues de chaleur, il devient crucial de veiller sur les populations les plus vulnérables. Les vagues de chaleur ne sont pas seulement un phénomène météorologique, mais également un révélateur des inégalités sociales et environnementales. Les actions immédiates visant à renforcer la résilience communautaire, à adapter les infrastructures urbaines et à promouvoir des pratiques de prévention sont essentielles pour protéger la santé publique et les milieux naturels. 

Pour en apprendre davantage : https://vaguesdechaleur.ffgg.ulaval.ca/ 

Marie-Janick Robitaille 
Professionnelle de recherche, département de géographie à l’Université Laval

 

Références  

[1] Zhang, X., Flato, G., Kirchmeier-Young, M., Vincent, L., Wan, H., Wang, X., Rong, R., Fyfe, J., Li, G. et Kharin, V. V. (2019). Les changements de température et de précipitations pour le Canada. Dans E. Bush et D. S. Lemmen (dir), Rapport sur le climat changeant du Canada (p. 113-193). Gouvernement du Canada. https://doi.org/10.4095/314614 

[2] Gasparrini, A., Guo, Y., Hashizume, M., Lavigne, E., Zanobetti, A., Schwartz, J., Tobias, A., Tong, S., Rocklöv, J., Forsberg, B., Leone, M., De Sarios, M., Bell, M. L., Guo, Y.-L. L., Wu, C.- F., Kan, H., Yi, S.-M., Coelho, M. S. Z. S., Saldiva, P. H. N., …Armstrong, B. (2015). Mortality risk attributable to high and low ambient temperature: a multicountry observational study. The Lancet, 386 (9991), 369-375. https://doi.org/10.1016/S0140-6736(14)62114-0 

[3] Martin, S. L., Cakmak, S., Hebbern, C. A., Avramescu, M. L. et Tremblay, N. (2012). Climate change and future temperature-related mortality in 15 Canadian cities. International Journal of Biometeorology, 56(4), 605-619. https://doi.org/10.1007/s00484-011-0449-y 

[4] Oke, T. R., Mills, G., Christen, A. et Voogt, J. A. (2017). Urban Climates. Cambridge University Press. 

[5] Statistique Canada (2022). La croissance et l’étalement des grands centres urbains du Canada se poursuivent. https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/220209/dq220209b-fra.htm 

[6] Statistique Canada (2022b). Estimations de la population au 1er juillet, par âge et sexe. https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=1710000501 

[7] Atlas climatique du Canada. (2019). Les jours très chauds (+30°C). https://atlasclimatique.ca/carte/canada/plus30_2030_85#  

[8] Sutanto, S. J., Vitolo, C., Di Napoli, C., D’Andrea, M. et Van Lanen, H. A. (2020). Heatwaves, droughts, and fires: Exploring compound and cascading dry hazards at the pan-European scale. Environment international, 134, 105276. https://doi.org/10.1016/j.envint.2019.105276 

 

 

 

Roulons électrique : L’électrification des transports municipaux et commerciaux à l’honneur

Le vendredi 21 mars prochain, l’Auberge Godefroy de Bécancour sera l’hôte d’un évènement Roulons électrique dédié à l’avenir du transport durable municipal et commercial, organisé par le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ).

« Cet évènement se veut un lieu d’échange, d’apprentissage et de découverte pour les particuliers, les entreprises et les municipalités qui souhaitent jouer un rôle actif dans la transition énergétique et en apprendre davantage sur les innovations dans le domaine de la mobilité électrique », indique Claude Lefebvre, président du CRECQ et maire de la municipalité de Baie-du-Febvre.

Moyennant des frais d’inscription de 25,00$, les participants auront l’opportunité de prendre part à une programmation diverse incluant des démonstrations de camions lourds électriques utilisés pour le transport commercial, les travaux industriels et les services municipaux, des essais routiers de véhicules électriques, ainsi qu’une série de conférences abordant l’électrification intelligente, l’autopartage électrique en milieu rural et l’optimisation des flottes de véhicules électriques au sein des organisations.

« Participez en grand nombre afin de contribuer à façonner un avenir plus vert pour nos municipalités et découvrir des solutions électriques qui amélioreront le rendement de nos industries au Centre-du-Québec », conclut M. Lefebvre.

Pour plus d’informations ou pour vous inscrire, rendez-vous sur la page web de l’événement. Cafés et collations inclus. Mentionnons que l’événement sera rendu possible grâce au soutien de ses partenaires, dont la Ville de Bécancour et la Vallée de la Transition Énergétique (VTE).

Roulons électrique est une campagne d’Équiterre soutenue par le gouvernement du Québec dans le cadre du Plan pour une économie verte 2030.

10 mars 2025 – Les symbioses industrielles au service de la compétitivité des entreprises

Situé à Sorel-Tracy, le Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTÉI) accompagne les organisations dans leur quête de performance économique, environnementale et sociale grâce à une expertise unique. Il est à la fois un centre de recherche très appliquée et un centre d’innovation sociale.

Dans nos laboratoires de pointe, l’équipe d’ingénieurs, de chimistes et de biologistes développe des procédés propres et des solutions de mise en valeur des résidus. Ces travaux répondent aux besoins des organisations, leur permettant de maximiser leurs ressources, de se conformer aux réglementations et d’améliorer leur responsabilité sociétale tout en contribuant au développement durable et à la lutte contre les changements climatiques.

Pour réussir la transition socioécologique, les stratégies de l’innovation sociale et de l’économie circulaire sont essentielles et complémentaires à ces solutions techniques !

Des projets d’économie circulaire pour mettre en œuvre les 3RV-E
La symbiose est un modèle de développement économique coopératif entre différentes organisations visant à optimiser l’utilisation des ressources dans un territoire. Il y a plus de 10 ans, convaincu par ces avantages, le CTTÉI a lancé Synergie Québec, une communauté de pratique dédiée aux symbioses. De nos jours, la mission des symbioses s’est considérablement élargie et intègre d’autres aspects de la transition socioécologique. L’expression « projet territorial d’économie circulaire » gagne en popularité.

La symbiose repose sur des synergies mutuellement bénéfiques : des échanges commerciaux de flux de matières, d’énergie, d’eau et d’autres ressources entre organisations, transformant notamment les déchets des uns en ressources pour les autres. Elle favorise aussi la mutualisation des transports, des équipements, des ressources humaines. Les synergies contribuent ainsi concrètement aux objectifs des 3RV-E : réduire à la source, réemployer, recycler et valoriser avant d’éliminer !

Réduire à la source, c’est utiliser moins de ressources pour produire et générer moins de déchets. Pensons écoconception ! Réemployer, c’est réutiliser un objet pour un usage similaire… tout le contraire des produits à usage unique. Recycler, c’est transformer des matières résiduelles et les réintroduire dans un nouveau cycle de production. Le saviez-vous ? Le compostage est du recyclage de matières organiques ! Valoriser, regroupe des méthodes pour extraire des composés utiles ou de l’énergie des matériaux en fin de vie, comme la biométhanisation et la valorisation énergétique. Finalement, l’Élimination consiste à disposer des matières résiduelles de façon conforme lorsque toutes les autres options ont été épuisées.

En faisant la promotion des 3RV-E, la symbiose crée un écosystème productif résilient qui réunit les acteurs locaux pour optimiser les approvisionnements et la gestion des ressources de manière efficace et économique. Portée par des organismes locaux et animée par des experts en économie circulaire, elle offre un accompagnement spécialisé pour créer des synergies, faciliter la communication, optimiser les chaînes de valeur et mesurer les gains.

Des solutions dans le Centre-du-Québec
Il existe deux grandes symbioses dans le Centre-du-Québec : la Symbiose industrielle Drummond et la Cité de l’innovation circulaire et durable à Victoriaville. En faites-vous partie ? Avec leur connaissance approfondie du tissu industriel et des acteurs locaux, leurs animateurs sont une ressource inestimable pour les organisations confrontées à des risques économiques, sociaux et environnementaux.

Le CTTÉI, avec les stratégies de l’économie circulaire, peut également vous aider à améliorer votre compétitivité, diversifier et sécuriser vos approvisionnements, rentabiliser vos résidus et réduire votre impact environnemental. Pour passer à l’action, nous vous encourageons à consulter SynergieQuebec.ca ou à nous contacter !

Jennifer Pinna
Conseillère en économie circulaire, CTTÉI

Roulons électrique à Bécancour
Vendredi, 21 mars 2025, 10h à 16h
Bécancour

Inscription : 25$ par personne

Vous êtes attendus le 21 mars prochain à l’Auberge Godefroy de Bécancour pour prendre part à une journée 100% électrique qui se déroulera sous le thème de l’électrification des transports commerciaux et municipaux!

Au programme, de 10h00 à 16h00 :
– Essais routiers de voitures électrique avec l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ)
– Démonstrations de camions électriques (transport commercial, services municipaux, etc.)
– Conférences variées sur le sujet de l’électrification des transports dans les milieux municipaux et commerciaux
– Un petit goûter est inclus (cafés, croissants, pâtisseries, fruits)

Exposants 

      

Camions VMC 1200                                                        Camion de collecte de déchets                                      F150 Ford Lightning

 

Programmation

Nos partenaires : 

                                 

                                

 

Une campagne d’Équiterre soutenue par le gouvernement du Québec dans le cadre du Plan pour une économie verte 2030. 

Vous êtes attendus le 21 mars prochain à l’Auberge Godefroy de Bécancour pour prendre part à une journée 100% électrique qui se déroulera sous le thème de l’électrification des transports commerciaux et municipaux!

Au programme, de 10h00 à 16h00 :
– Essais routiers de voitures électrique avec l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ)
– Démonstrations de camions électriques (transport commercial, services municipaux, etc.)
– Conférences variées sur le sujet de l’électrification des transports dans les milieux municipaux et commerciaux
– Un petit goûter est inclus (cafés, croissants, pâtisseries, fruits)

Exposants 

      

Camions VMC 1200                                                        Camion de collecte de déchets                                      F150 Ford Lightning

 

Programmation

Nos partenaires : 

                                 

                                

 

Une campagne d’Équiterre soutenue par le gouvernement du Québec dans le cadre du Plan pour une économie verte 2030. 

12 février 2025 – Lutte contre les plantes aquatiques : les pesticides comme solution miracle?

J’effectue des recherches sur les plantes exotiques envahissantes depuis près de 30 ans. Je me consacre ces dernières années aux méthodes de lutte écoresponsables contre les espèces les plus nuisibles. Parfois, elles donnent de bons résultats avec un investissement raisonnable, mais souvent, l’envahisseur est si omniprésent que j’invite les personnes qui mènent la lutte à entreprendre d’autres combats : à l’impossible, nul n’est tenu !

Écoresponsable ne veut pas forcément dire sans herbicides. Je suis très peu enclin à utiliser ces produits toxiques, mais en certaines circonstances, il est difficile de faire autrement. C’est notamment le cas en milieu riverain en présence d’une invasion massive de berce du Caucase. Déterrer à la pelle les racines est efficace, mais l’effort peut s’avérer herculéen si les plants se comptent par milliers. Considérant les conséquences sur la santé de cette plante redoutable, l’usage ciblé d’un herbicide au bon moment de l’année (printemps) peut s’avérer la seule solution envisageable (et légale) pour empêcher la plante de se répandre.

Il y a toutefois une ligne que je ne franchis pas : la pulvérisation en milieu aquatique. Depuis quelques années, plusieurs organismes de protection de l’environnement de l’Ontario font un usage massif d’herbicides puissants (dibromure de diquat, glyphosate, imazapyr) pour lutter contre le roseau commun et le stratiote faux-aloès dans les marais du lac Érié et de la rivière Trent, et ce, sur des centaines d’hectares. Cela donne des résultats, bien sûr – tous les herbicides sont efficaces à court terme – mais à quel prix ? Les recherches américaines sur le roseau commun montrent que les pulvérisations de glyphosate doivent être recommencées tous les huit – dix ans pour que l’effet persiste. Les amphibiens ne survivent pas à une pulvérisation au glyphosate, ce que l’on néglige de considérer de manière surprenante. Le dibromure de diquat a pour sa part permis de réduire de manière substantielle la superficie des herbiers de stratiote faux-aloès, mais cet herbicide est peu sélectif et est même interdit d’usage en Europe en raison de sa toxicité.

Depuis deux ans, je suis régulièrement sollicité par des associations de riverains pour donner un avis sur un nouvel herbicide miraculeux, officiellement homologué au

Canada, contre le myriophylle à épis. Outre le fait que ce n’est qu’une déclinaison du tout premier herbicide inventé en… 1941 (2,4-D), il y a très peu de preuves de son efficacité à long terme publiées dans des revues scientifiques. Il semble un peu plus sélectif que les autres produits utilisés à ce jour, mais cela n’en fait pas pour autant une solution écoresponsable.

Le Québec a développé ces dernières années des techniques de lutte contre le myriophylle fondées sur le bâchage et l’arrachage des tiges qui non seulement ont peu d’effets nocifs sur l’environnement, mais qui sont encore à ce jour les seules qui ont été scientifiquement testées pour leur durabilité. Il est vrai qu’elles coûtent cher, mais les herbicides aussi sont coûteux et leurs impacts environnementaux sont encore largement insoupçonnés. Si un herbicide est le prix à payer pour se débarrasser du myriophylle, peut-être vaut-il mieux apprendre à vivre avec l’envahisseur et investir ses deniers dans d’autres aspects de protection de la santé du lac, comme la réduction de l’enrichissement en phosphore. L’environnement ne s’en portera que mieux en définitive.

Claude Lavoie, Ph.D.
Biologiste, professeur titulaire à l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional de
l’Université Laval

21 janvier 2025 – La carboneutralité et les entreprises : un impératif face aux changements climatiques

Les changements climatiques représentent une menace grave pour la planète, exacerbée par les émissions de gaz à effet de serre (GES) dues aux activités humaines. L’augmentation des températures mondiales provoque des phénomènes climatiques extrêmes, comme des vagues de chaleur, des sécheresses, des inondations, perturbant l’environnement et l’économie. Ces effets entraînent la perte de biodiversité, des dommages aux infrastructures, une baisse de la production agricole et des coûts accrus liés aux catastrophes naturelles, affectant particulièrement les populations vulnérables.

La lutte contre les changements climatiques est devenue une priorité mondiale. L’objectif de « carboneutralité » consiste à réduire les émissions nettes de CO2 et autres GES à zéro, par des réductions directes ou des méthodes d’absorption comme la reforestation et la capture du carbone. Cela vise à limiter l’élévation des températures mondiales à 1,5°C, conformément à l’Accord de Paris, pour minimiser les conséquences du réchauffement climatique.

La situation au Québec
Le Québec a mis en place plusieurs initiatives pour réduire ses émissions, avec l’ambition de devenir un leader de la transition énergétique et d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Les entreprises représentent environ 40 % des émissions de GES de la province, notamment dans les secteurs industriels, le transport et l’agriculture.

Le rôle des entreprises
Les entreprises jouent un rôle crucial dans la réduction des GES. Elles peuvent adopter des pratiques écologiques, telles que la réduction de leur consommation énergétique, l’intégration de technologies vertes et l’utilisation d’énergies renouvelables, comme le solaire et l’éolien. Elles peuvent aussi compenser leurs émissions en soutenant des projets de reforestation ou en développant des solutions innovantes pour la capture du carbone.

Ces actions apportent de nombreux avantages : amélioration de l’image de l’entreprise, réponse aux attentes des clients, économies grâce à une gestion optimisée des ressources, et attraction de talents sensibles aux enjeux environnementaux. Les entreprises responsables peuvent aussi accéder à de nouveaux marchés et bénéficier d’incitations gouvernementales.

Cependant, cette transition comporte des défis. Les entreprises doivent investir dans la modernisation de leurs infrastructures, ce qui représente un coût initial important. De plus, des résistances internes peuvent survenir, notamment dans les secteurs fortement émetteurs de GES. Il est donc essentiel de mettre en place des mesures de soutien, comme des incitations financières et des partenariats public-privé, pour encourager cette transformation.

Soutien à la transition énergétique
Depuis 2017, grâce à notre partenaire principal, la fondation d’Alcoa, le programme PROAction de la SADC de Nicolet-Bécancour a accompagné plus de 60 entreprises dans leur démarche de développement durable. Ce programme personnalisé permet aux entreprises d’adopter des pratiques générant des retombées sociales, environnementales et économiques positives, tout en réduisant leurs émissions de GES. La SADC propose également le Fonds Stratégie Verte, mis en place par le Réseau des SADC et CAE, pour soutenir des pratiques écoresponsables et faciliter la transition énergétique, en couvrant une partie des dépenses d’investissement. Nous encourageons les entreprises à nous contacter pour obtenir plus d’informations et bénéficier d’un accompagnement personnalisé, afin d’atteindre leurs objectifs en développement durable et participer à la lutte contre les changements climatiques. Contactez Élyasse El Mrabet, conseiller en développement durable à la SADC de Nicolet-Bécancour, au 819-233-3315 poste 2233.

Élyasse El Mrabet, Ph.D, M.sc
Conseiller en développement durable, SADC Nicolet-Bécancour

4 décembre 2024 – Nature-Avenir en renfort pour la conservation des milieux naturels d’intérêt

Qu’est-ce qu’un milieu humide?
Au Québec, les milieux humides occupent environ 10% du territoire, soit plus ou moins 17 millions d’hectares. Ce sont des écosystèmes qui se forment lorsque des sites sont saturés d’eau ou inondés pendant une période suffisamment longue pour influencer les composantes du sol et de la végétation, créant ainsi un environnement où co-existent milieu terrestre et milieu aquatique. On retrouve 4 grands types de milieux humides qui se distinguent par leurs caractéristiques hydrologiques, leur sol et leur végétation: les marais, les étangs, les marécages et les tourbières.

En plus d’abriter une multitude d’espèces animales et végétales, dont plusieurs étant reconnues comme menacées ou vulnérables, les milieux humides jouent un rôle important dans notre capacité à faire face aux impacts des changements climatiques. Le bon fonctionnement de ce type d’écosystème permet, entre autres, l’atténuation de l’érosion et des inondations, la régulation de la température et la séquestration du carbone.

Les milieux humides constituent l’un des types d’écosystèmes les plus productifs de la planète, mais aussi l’un des plus menacés. Face à leur importance cruciale pour l’environnement, il est nécessaire de mettre en place des solutions afin d’assurer leur protection.

Nature-Avenir, un acteur clé dans la conservation des milieux humides du Centre-du-Québec
Divers organismes de conservation œuvrent sur le territoire québécois afin d’offrir différentes approches pour protéger nos milieux humides. Assurant la conservation des milieux naturels d’intérêt au Centre-du-Québec, l’organisme de conservation Nature-Avenir a pour objectif de préserver ces milieux par leur protection, leur mise en valeur et leur restauration. Son territoire d’action s’étend sur l’ensemble du Centre-du-Québec et déborde quelque peu en Montérégie, en Estrie, et en Chaudière-Appalaches, s’étendant des rives du fleuve Saint-Laurent au sommet des montagnes des Appalaches.

Nature-Avenir est un des principaux piliers impliqués dans la protection des terres privées au Centre-du-Québec et collabore avec différents partenaires régionaux pour la sauvegarde et l’intendance des milieux naturels à perpétuité. L’organisme est activement présent pour soutenir et accompagner les municipalités et les propriétaires privés qui souhaitent participer à l’effort de conservation par la réalisation de projets de conservation volontaire.

La conservation volontaire comme approche de gestion et de protection du territoire
La conservation volontaire est un processus par lequel la prise en charge de la protection du patrimoine naturel est effectuée par le propriétaire foncier d’un terrain à haute valeur écologique en faveur de la collectivité. Cette option de conservation peut prendre différentes formes (don ou vente de terrain, servitude de conservation, réserve naturelle, etc.) selon les objectifs poursuivis.

La conservation volontaire est l’occasion d’opter pour une initiative permettant de préserver les services écologiques rendus par les milieux naturels, de protéger la biodiversité et de participer à l’amélioration du réseau d’aires protégées du Québec.

L’avenir des milieux humides et hydriques sur le territoire des municipalités
Considérant que la conservation des milieux naturels est un projet collectif qui nécessite une réflexion dans notre planification de l’aménagement du territoire, les municipalités sont de véritables vecteurs de changement.

Avec la mise en œuvre des plans régionaux des milieux humides et hydriques (PRMHH) dans les prochaines années et dans le but d’assurer le déploiement des actions découlant de ceux-ci, Nature-Avenir est un acteur nécessaire et présent pour soutenir les instances municipales et collaborer avec les partenaires régionaux.

En répondant au besoin régional en matière de conservation des milieux naturels, Nature-Avenir représente un allié primordial afin d’intégrer la conservation des milieux humides et hydriques à la planification de l’aménagement du territoire, en favorisant un développement durable et structurant.

Karine Labelle
Directrice à la conservation légale, Nature-Avenir
Soutenu dans la rédaction de l’Édito par Laurie Beauchemin